
« Un sandwich industriel se mange en 5 minutes. Son emballage plastique peut survivre 400 ans. »
Bien qu’un emballage plastique semble parfois plus pratique et habituel dans nos consommations quotidiennes qu’un emballage réutilisable, cette utilisation presque systématique d’articles à usage unique devient une inquiétude à la fois écologique et éthique.
Les emballages à usage unique sont avant tout une préoccupation écologique. Un emballage en plastique peut mettre jusqu’à 500 ans à se dégrader. Cependant, au-delà de simplement disparaître, le plastique va se désagréger pour former des milliers de micro plastiques. Ces petites particules se retrouvent alors dans la nature. Elles vont transporter, à leur surface, des matières toxiques comme des polluants éternels et d’autres substances cancérigènes. Ces substances se retrouvent ensuite dans notre nourriture ou celle des animaux.
Les emballages à usage unique sont également une préoccupation éthique. Le sujet de l’écologie n’est plus un secret pour personne et occupe maintenant une place majeure dans la vie quotidienne. On peut alors se demander si continuer à ignorer cette question écologique en utilisant des polluants plastiques au quotidien est bien raisonnable. En effet, continuer à jeter des kilos de plastiques dans la poubelle “recyclage” sans pour autant réduire sa consommation ne reviendrait-il pas simplement à remettre le problème à plus tard ?
Sur 370 kg/an/habitant.e d’ordures ménagères, 100 kg sont des emballages et 75 kg sont des emballages alimentaires. La chaîne de traitement de ces déchets n’est pas neutre en terme d’empreinte carbone. Les déchets non recyclables sont pour la plupart incinérés ou enfouis ce qui revient à libérer des micro plastiques et des gaz à effet de serre. Le processus de recyclage des déchets est aussi polluant, il représente environ 4% des émissions de gaz à effet de serre. Il est donc impératif de réduire le nombre de déchets produits au quotidien en utilisant des alternatives comme des emballages réutilisables.
L’impact des emballages jetables et réutilisables
Dans ces exemples, on peut voir qu’une bouteille en plastique à usage unique va émettre l’équivalent de 50 grammes de CO2. Une gourde quant à elle émettra l’équivalent de 15 grammes de CO2 au bout de 20 utilisations. Cet équivalent continuera de baisser car on suppose qu’elle sera utilisée plus de 20 fois.

A nous tous d’agir dans notre quotidien pour limiter notre consommation d’emballages plastiques !
Et si vous commenciez par NU! ? Contactez-nous !
Carmen LAMBERT